20 de noviembre de 2013

Texts in France (Paris) –Natxo Zenborain Exposiciones-Happening






LE JOURNAL

Article publié par le sculpteur Teo San José dans la Revue Culturelle Mexicaine – Novembre 2003
Natxo Zenborain

Nous nous trouvons au XXI siècle et nous voudrions aujourd'hui parler sur cet artiste si baigné dans les nouvelles technologies et donné d'une surprenante capacité pour nous surprendre. Son oeuvre a besoin du support informatique, on dirait davantage, du nombril de ce début du siècle, de l'internet, son oeuvre pensée et développée au moyen de l'ordinateur, à travers de cette autre réalité qu'on voit plus normale et naturelle du jour au lendemain, malgré sa grande irréalité, mais qu'elle est là, on la voit avec notre sens le plus direct, celui qui nous relie avec ce monde technologique nouveau.

Quand on contemple l’œuvre de Natxo, bien qu'il soit en direct dans une galerie, bien dans la web, l'impression qu'elle  nous produit est de surprise, elle nous séduit et son originelle façon de nous présenter le monde, son monde, nous séduit. Il n'y a pas d'abstraction ni de réalisme, il y a un monde psichodélique qui nous saisit. Si dans son " Voyage à l'inconnu" il nous surprend avec le jeu et la créativité des enfants (de 4 à 6 ans), dans son "Voyage  au Subconscient" c'est le jeu de la forme - non forme  celui qui nous surprend, nous attire, il nous fait sourire.
Mais aujourd'hui  on se trouve avec un ouvrage nouveau, “Mes voyages à travers les galaxies”. C’est ici où apparaît l’artiste en nous découvrant son véritable monde intime. Quand on lit les textes qui accompagnent à chaque photographie, c’est là où nous apercevons qui est celui qui se trouve derrière, on reconnaît sa satire, on se retrouve en face de ce tireur embusqué dans ce franc-tireur-là qui des fois et des fois tire sur nos sens, sur cette société qui étourdie par les bruits, par mille et un stimulants, a laissé de sentir.

Le sourire de ses textes….. "Lointaines et mystérieuses montagnes du haut-dessus et du haut-dessous en flottant sur l’immensité du néant, en tournant autour d‘une planète montagneuse qui génère de petites plantes en cristal que les natifs échangent parmi eux les jours de congé comme celui d’aujourd’hui, où leurs montagnes sacrées traversent une quatrième fois où il serait pour les terricoles un temps approximatif d’une année et demie.
Leurs anniversaires les appellent "duyos" et ils mangent des gâteaux salés"…….
La beauté des images : VAISSEAU DISPARU, PASSAGE DES MONTAGNES, LA TENTE, elles nous parlent du bien fondé de ses coups de feu vers nos sens.
Qu’est-ce qu’il  cherche ? Qu’on sent, qu’on sent la vie, qu’on se trouve vivant, voilà son aspiration à nous faire participer à son œuvre, à ses voyages vers là-dedans de l’âme.   

La spéciale opportunité que son art nous offre un art si actuel, c’est que nous n´avons pas besoin d’aller à la galerie  pour regarder son œuvre, seulement nous n’avons une autre chose à faire que rentrer dans sa page web, jouir et sentir, sentir, sentir.
Ce n’est pas notre intention de découvrir au lecteur l’œuvre de Zenborain, mon intention est de vous donner la clé afin de pénétrer dans son monde magique.





LE JOURNAL


Voyages galactiques de Natxo Zenborain à Paris
·Un artiste plein de tempérament investit la Maison Basque de Paris

Natxo Zenborain sautille comme un ressort. Les photos et les affiches de son exposition PsychoArt couvrent les murs de l’ancienne usine de matériel électrique qu’est Pariseko Eskual Etxea, la Maison Basque de Paris. Explosion de couleurs et d’images surréalistes : pour la première exposition qu’organise Eskual Etxea depuis l’inauguration, il y a un an, de ses nouveaux locaux à Saint-Ouen, dans la banlieue nord de Paris événement qui fut accompagné d’une exposition de dessins et de peintures de Mattin PartharieuEskual Etxea a choisi ce jeune artiste de 44 ans natif de Pampelune, créateur d’images psychédéliques qui combinent la photographie, le dessin et la peinture avec les astuces de l’informatique.

La démarche, résolument contemporaine, nous amène loin des sentiers battus du folklore basque. "Ma dernière réalisation est un voyage à travers les galaxies," raconte Zenborain, montrant une série d’images aux couleurs vives de paysages lunaires. Dans l’une d’elles, une tente plantée au milieu d’une sierra cybernétique signale la présence du voyageur. Nomade d’esprit, malgré une assise plus ou moins permanente à Pampelune depuis son retour d’un séjour à Ibiza en 1985, l’artiste est en mouvement perpétuel. Petit , barbu, aux yeux vifs et avec un rire facile, il saute d’un sujet à l’autre. Une poignée de bananes, des poupées Barbie, une vache ou une belle voiture : tout lui vaut pour des jeux visuels dont le but satirique est de faire rêver mais aussi réfléchir.

"Dans mes images les gens voient ce qu’ils ont envie de voir" dit Zenborain, Navarrais de souche qui préfère l’orthographe basque de son nom (Cemborain dans sa version hispanisée) à cause de sa connotation "zen". Études de journalisme à l’Université de Navarre (fief de l’Opus Dei) à la fin des années 1970 ; découverte de la couleur et abandon de la plume en faveur du pinceau. Pionnier des performances en pleine rue dans sa ville, avec laquelle il est fâché depuis deux ans à cause d’une banale dispute au sujet d’une demande de redevance pour avoir occupé une place publique au cours d’une de ses prestations, Zenborain s’apprête à conquérir un public parisien, ou tout au moins banlieusard. Ambition démesurée ? "Napoléon aussi était petit," fait-il remarquer. Le 11 décembre, pour couronner son séjour, il fera une performance sur une place de Saint-Ouen. La pièce de résistance : une sculpture fabriquée avec une centaine de chaussures, la plupart de femmes à talon haut et toutes du pied droit.

J.Z.

Ú Expo PsychoArt





PD: Otro ejemplo real de lo que se me prohíbe en Pamplona...se puede hacer en París y con buenas críticas por parte de los espectadores y participantes "De cuando los rematadamente inútiles del Gobierno de Navarra UPN me prohíben mostrar y enseñar mi trabajo en mi tierra y lo mismo que os prohíben ver a todos los Navarros y Pamploneses se muestra con los permisos del Ayto de PAris en Espacios públicos como Square Marmottan. 150 zapatos de tacón alto apareciendo y desapareciendo en el parque, mientras jardines y mobiliario muté mediante grandes murales con mis trabajos de Psico Art...y lo más peligroso desde el inútil punto de vista de los que desgobiernan en mi tierra. Un taller de arte in situ para todos los escolares que pasaron por mi exposición retrospectiva.
Lo que fuera calificado por la concejala de cultura del lugar al finalizar como "impecable"; en mi ciudad ya saben lo que hizo el concejal de Inseguridad ciudadana Ignacio Polo con otro desarrollo artístico, y último visto"Despertando a la Ciudad" el garrulismo imperante en semejantes "borregos anticultura" queda mostrado fuera de la cortedad y lejanía de su ombliguismo.
12 visitas de colegios franceses para ver lo que en mi tierra prohíben.





L’art comme recherche et rencontre

Il y a deux traits définitoires dans l’attitude plastique de Natxo Zenborain.
L’un d’eux acquiert la forme de la recherche , quelquechose pareil à une recherche en surveillance permanente  et qui , selon le cas, se réduit à un mouvement qui ne cesse point, à un écoulement qui établie des dribbles imprévus et des directions insolites.
L’ autre surgit, dans un  certain cas, de cette caractéristique initiale : une imprévoyance, amie de la stupeur à prévoir ce qui arrivera par la suite. Chez lui on ne sait jamais , bien qu’ils y resteront toujours, deux  autres traits complètement significatifs, pas dans la forme mais plutôt dans le véritable objet d’intérêt de son œuvre.
L’un surgit d’un évident réalisme figuratif. C’est à dire même dans les occasions où elle apparaît à la limite, l’œuvre de Zenborain maintienttoujours une liaison insoupçonnable avec le modèle du départ. Une autre chose différente est qu’il dénature, qu’il déguise, retord ou dessine le modèle d’ où il prend la référence.
L’ œuvre prend deux directrices complémentaires. L’une d’ elles saisit le maquis du lyrisme, elle devient contemplative et jette au spectateur la force de ce qui possède une beauté intérieure. L’autre se revêtit d’un sens de l’humeur si  maigre et si cher actuellement , en démonstrations plastiques que, lorsque Natxo Zenborain l’introduit, on trouve quelque soulagement à percevoir qu’il y a encore des gens qui regardent afin de voir au-delà des apparences.

Mais ce qui trempe tout, d’autant ce qu’on a dit jusque là que ce qu’on pourrait continuer à dire, on l’appelle cohérence . Voilà donc la question la plus remarquable et difficile du discours de Natxo Zenborain, cette convergence-là des ressources et des formes. Il s’agit d’un homme capable de se jeter pris du même enthousiasme avec le photoshop et la chalcographie , à l’huile et le collage, la polaroïd et la plume, il est surprenant de ne pas tomber, lui, dans le strabisme dominant à cette époque-ci ni dans la gratuité de l’occurrence si ingénieuse que vide.
Il y a une dernière questions à laquelle Natxo  est très intéressé : Tel que tous ceux qui on quelque chose  à dire, il préfère que le spectateur jouit de son œuvre plutôt qu’en parler.
Voilà donc ce qu’on doit faire, se laisser aller à travers ce carrefour amené de la main de Carrol, Lovecraft, Poe et Verne, ou mieux dit, de la main de Zenborain et ses créations qui sont aussi des créatures.              

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